1: Les Orages monocellulaires simples:

Un orage monocellulaire simple est constitué (comme son nom l'indique) d'une seule cellule convective. Celle-ci forme un Cumulonimbus isolé que l'on trouve généralement dans un environnement clair. Les orages qui leurs sont associés sont en général faibles, brefs et se rencontrent en période anticyclonique durant la saison chaude sans cisaillement des vents (distribution des vents différentes dans une coupe atmosphérique) ou dans les ciels de traine (masse d'air froide qui suit un front froid).

Ces orages se forment grâce au réchauffement local du sol et nécéssite un forçage qui permette à l'air chaud d'évoluer au sein d'une masse d'air instable.  Il faut savoir qu'une fois la colonne convective arrivée à terme, la cellule orageuse est aussitôt condamnée à mourir, car l'air chaud ascendant (ou courant ascendant) trouve un point d'équilibre, et une fois refroidis (l'air froid est plus lourd que l'air chaud) se précipite sous la forme d'un rideau de précipitation dans la cheminée d'ascendance principale interrompant tous processus convectif. Cet air plus frais refroidis l'environnement de l'orage qui ne trouve ainsi plus d'air chaud disponible à son auto-entretiens, par conséquent celui-ci se désagrège immanquablement en quelques instants. En période chaude et anticyclonique, ces orages très locaux ne se déplacent quasiment pas. Ainsi, ils évoluent, éclatent et meurts sur place.

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Shéma présentant l'évolution d'un orage monocellulaire classique d'évolution diurne.

On dénombre trois grands type d'orages monocellulaires simples:

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Les orages monocellulaires simples d'évolution diurne:

Ces petits orages isolés se forment en général en période chaude durant la fin de d'après midi au sein de masses d'airs plus ou moins anticycloniques (Ou en marais barométrique, soit avec des pressions avoisinant les 1015 hpa). Une quantité de chaleur modérée ainsi qu'une masse d'air faiblement instable suffit à la création de ce type de cellule. Toutefois, il est nécéssaire d'avoir une zone de forçage locale (zone humide comme un bois, une ville ou un plan d'eau ect...) qui permette à l'air chaud de forcer la subsidence et d'évoluer au sein de l'atmosphère. Ce type d'orage ne naît pas brutalement. On observe en général à un endroit donné (qui est en général la zone ou se crée le futur orage) une succession de mouvement ascendant et d'affaissement dont l'évolution va croissante.

L'orage qui finit par se créer en fin d'après midi ou début de soirée reste très isolé et présente une activité électrique essentiellement cantonnée en altitude ponctuée de coup de foudre sporadiques. Les précipitations sont en général fortes, mais brêves et localisées et peuvent s'accompagner localement de chutes de grèle (si une tranche d'air sec occupe l'étage moyen de l'atmosphère, en particulier). Les rafales de vent peuvent faire de brusques à coup, mais reste généralement bien modérées.

La durée de vie de ces orages n'excède guère la demie-heure.

Exemples d'orages monocellulaires simples d'évolution diurne et des phénomènes qui leurs sont associés

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Les orages monocellulaires d'évolution diurnes sont aisément repérables sur les cartes satellites, sous la forme d'amas convectifs isolés dans un environnement clair. Ainsi, le 15 Avril 2007.

Signature radar d'un orage monocellulaire simple

(15 Avril 2007)

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Les orages monocellulaires simples de secteur chauds:

Il existe quelques légères variantes de ce type d'orages. En période caniculaire et à l'avant de zones fortement orageuses, de petits orages peuvent naitres au sein de nuages instables pré-orageux évoluant dans une masse d'air sèche.

Ceux-ci présentent des phénomènes un peu différents. Les bases nuageuses, du fait de l'absence relative d'humidité sont très élevées. L'activité électrique peut être très abondante en altitude sans que la foudre ne se manifeste ou au contraire, très prodigue en spectaculaires coups de foudre ramifiés. Les possibilités sont vastes et établir des généralités sur ce type d'orages ce révèle Bien hasardeux. Les précipitations quand à elle sont peu abondantes et très localisés. De fortes rafales peuvent être observées sous ces orages.

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Exemple d'orages monocellulaires de secteur chaud et phénomènes qui leurs sont associés.

Image satellite d'un ciel de secteur chaud composée d'orages monocellulaires à l'étage moyen.

Souvent dans ce type de situation, les orages sont composés d'une seule cellule, de courte durée de vie, mais demeures assez nombreux: (amas orageux composés de plusieurs cellules uniques) dans une zone relativement restrainte (25 Juillet 2006).

Les images radars vont dans ce sens...

Les cellules orageuses sont très localisées, nombreuses et fonctionnent indépendamment de manière autonome. (Cas du 16 Juillet 2007).

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Les Orages monocellulaires simples de traine:

Il y également le cas des orages monocellulaires de traine. Ceux -ci se développent dans une masse d'air froide à l'arrière des fronts froid au sein des perturbations classiques. La masse d'air a comme particularité d'être limpide. Ce sont ce type de structures orageuses que l'on rencontre dans les giboulées Printannières et autres. Les précipitations associées revêtent en revanche des formes bien plus exotiques (duent à l'air très froid en altitude) et sont souvent composées de grésil, de neige roulée ou de pluie. Ces structure circulent en général relativement rapidement et le vent est souvent soutenu dans ces situations avec de brusques à coup à proximité des averses orageuses. L'activité électrique est en générale la grande absente des ciels de traine. Celle-ci ne se manifeste que de manière occasionelles sous la forme de très puissant coup de foudre positifs uniques. Visuellement, les orages monocellulaires de traine sont souvent très blanc et tranchent avec un ciel bleu très limpide. Les enclumes présentent un aspect irisé et effiloché et sont généralement assez basses.

Si ces averses parfois orageuses ne priment pas par leurs caractères violents, les averses qui leurs sont associées peuvent être parfois très fortes. De même certains orages peuvent présenter des caractéristiques bien plus sévères (nottament des cas de tornades ont été récemment reportés dans de telles situations et font l'objet d'études passionantes... http://www.keraunos.org/ ). Mais ces questions présentent nottament des zones d'ombres qui seront éclaircies très certainement dans les prochaines années grâce (entre autre) aux dossiers de Nicolas Baluteau dans ce domaine.

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Exemple d'orages monocellulaires de traine et des phénomènes qui leurs sont associés.

  Vue satellite d'orages de traine (15 Juin 2007).

Les averses orageuses sont en général nombreuses et se suivent rapidement. Parfois ces orages s'organisent en ligne, mais nous verrons ces cas dans le chapitre consacré aux lignes de grain.

Les images radars montrent une succession de fortes averses.

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2: Les orages monocellulaires à pulsation: